Un enjeu de traçabilité
La traçabilité dans l’huile d’olive est cruciale pour en estimer la qualité. Et ça passe surtout par l’étiquetage !
La provenance de l’huile
La plupart des huiles d’olive de grande distribution sont le produit d’assemblages d’olives et d’huiles de plusieurs pays différents. Pour éviter d’aller dans le détail, l’étiquetage se contente d’indiquer une origine « UE/NON-EU ». Imaginez boire un vin qui vous indique comme origine : un petit peu de partout.
Il est essentiel de connaître l’origine de l’huile pour pouvoir apprécier son mode de production.
Le domaine de production
Exactement comme dans le vin, on ne peut reconnaître une bonne huile qu’en connaissant le domaine oléicole. Sinon, il est pratiquement impossible pour un consommateur de s’assurer du mode de production et de connaître l’huile qui est réellement consommée.
L’année de récolte
Dans le temps, le profil organoleptique d’une huile d’olive, surtout si elle est mal conservée, change considérablement. Connaître l’année de récolte est donc indispensable pour en apprécier la qualité. L’idéal, c’est d’avoir une huile d’olive de la dernière récolte.
Le Fruité
Pour rappel, il existe 3 fruités dans l’huile d’olive - le vert, le mûr et le noir. Ce sont des huiles fondamentalement différentes, aux arômes différents. Imaginez boire un vin dont vous ne savez pas si c’est un rouge, un blanc ou un rosé ! Dans l’huile d’olive, c’est pareil. Si le fruité n’est pas indiqué, attention aux mélanges !
Les 4 questions auxquelles doivent répondre les étiquettes de vos huiles:
Quelle origine ? Quel domaine? Quelle récolte? Quel Fruité?
Et maintenant posez-vous la question:
Combien de marques que vous connaissez vous communiquent-elles ces informations ?